
- Présente-toi en quelques mots :
Je m’appelle Bertrand, j’ai 31 ans et cela fait une dizaine d’années que je suis sur Paris. Suite à mon master d’Histoire, j’ai décidé de faire de la cuisine.
J’ai effectué quelques saisons en cuisine pendant mes études. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de l’intérêt que je portais à ce métier.
- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la cuisine ? Depuis combien de temps, tu évolues dans ce domaine ?
J’ai toujours le souvenir d’avoir aimé cuisiner. Quand j’étais petit, je faisais surtout des crêpes en famille. Suite à mon Master d’Histoire, j’ai travaillé dans deux restaurants dont un végan.
Je ne suis pas végan moi-même, mais le fait d’avoir travaillé dans le restaurant MYRHA m’a ouvert le champ à cette cuisine-là tout en allant de pair avec un engagement écologique. La cuisine végane correspond à mes valeurs.
Cela fait donc cinq ans que j’évolue dans ce domaine.
- Quelles sont les raisons qui t’ont emmené à choisir le mode de création végane ?
J’ai souhaité continuer à développer la cuisine végane afin de transmettre un message, des valeurs. Je veux notamment faire en sorte que les personnes puissent comprendre qu’il est possible d’être rassasié en mangeant vegan.
Il est possible de faire de la cuisine végane originale et savoureuse !
- Comment s’est passée ton expérience à Entr-autres pendant ces quelques jours ? Quelle était la raison de ta venue ?
Je suis venu ici pour passer du temps avec Julia (la référente du projet Traiteur). Cela faisait un moment qu’on voulait tenter cette expérience. Julia souhaitait développer les options véganes dans la cuisine de Entr-autres, donc c’est tombé à pic !
Je suis assez admiratif de voir ce que vous arrivez à créer ici.
Le fait d’accompagner des jeunes tout en cuisinant, ce n’est pas donné à tout le monde.
- Consommer végane est-il vecteur d’insertion ?
J’aimerais bien répondre positivement à cette question, mais nous n’en sommes pas encore arrivés là. Dans la tête de beaucoup de gens, consommer vegan est encore réservé à certaines personnes.
Cette manière de consommer est encore victime de nombreux aprioris.
- Un mot pour la fin
Il serait judicieux que d’autres structures comme la vôtre, se développent. Vous faites du bien autour de vous.
Ça redonne foi en l’humanité !
Merci à Bertrand d’avoir pris le temps de venir nous transmettre ses connaissances en cuisine végane, et d’avoir permis aux jeunes stagiaires d’évoluer dans une atmosphère un peu différente pendant quelques jours
